Résidences d'étudiants

Depuis 2017, l’écomusée du Véron s’engage dans un projet de résidence avec des étudiants de l’École Supérieure d'Art et de Design Tours, Angers, Le Mans. L’idée est de faire émerger de nouvelles façons d’appréhender le site en créant notamment des installations artistiques qui ponctueront les 5 hectares de bocage. La résidence offre la possibilité aux étudiants en arts de découvrir le territoire du Véron et de s’y investir en s’appropriant le site dans ses différentes dimensions. Le projet implique de faire partager cette expérience avec les visiteurs, en proposant une participation active des publics.

Les visiteurs sont invités à rencontrer les étudiants le temps de leur résidence qui se rendront disponibles pour expliciter et partager sur leur projet. Les groupes scolaires sont les bienvenus durant le temps d’installation ou postérieurement pour approfondir l’activité Land Art. Nous souhaitons ces expériences riches en échanges et stimulantes pour tous ceux qui souhaiterons la partager.

Des oeuvres dans le paysage



2019 - dispositifs paysages 2

Au cœur du bocage de l’Écomusée du Véron, les dispositifs artistiques des étudiants des Écoles supérieures d’art et de Design de Tours Angers Le Mans (Laboratoire d’écritures) s’exposent. Le partenariat entre l’école et la communauté de communes Chinon Vienne et Loire a débuté en 2017 et s’est enrichi chaque année. En 2019, le dispositif prolonge la réflexion sur les liens entre l’homme et le paysage et l’hybridation homme-animal, développée dans l’exposition Constellation Capricorne.

 


Alexandra MARTINEZ – Tissage sonore

Par un maillage sonore, tissez, établissez des liens, vivez de nouvelles interactions. Entre deux lieux, l’échange d’enregistrements sonores établit lors de sa diffusion une connexion inédite entre deux paysages différents. Découvrir et rencontrer l’Autre par le bais d’une expérience interculturelle partagée, c’est explorer au fond de soi le lien invisible mais vivant qui nous lie au reste de l’humanité. Titre de l’œuvre : “TISSAGES”

Arthur SAGUEZ – Les Moutons ne regardent jamais le ciel

Les Moutons ne regardent jamais le ciel se réfère au thème de l'exposition de l'Écomusée du Véron sur l'hybridation et le parallèle entre les formes et leur réception chez l'homme et l'animal. Le mouton y est observé comme premier spectateur.

Les moutons ont une pupille horizontale qui leur permet de voir à 180°. Mais leur angle de vision de bas en haut est faible. Par ailleurs, leur colonne vertébrale est faite pour garder la tête vers le bas afin de brouter. Le double dispositif propose au mouton une autre perception de son environnement. Grâce au miroir, l'abreuvoir-périscope permet à l'animal d'observer lorsqu'il s'abreuve. Il  boit le paysage.

Le miroir-panorama rend le ciel accessible au mouton et créé dans l'enclos une composition picturale produite par le reflet du ciel.

 

YANG Xing – Cochons singuliers

Folie, torpeur et fébrilité… La ronde de ces cochons est un envoûtement endiablé, symbole d’un cercle d’insouciance dans un monde qui, bientôt, va basculer dans le chaos. Le porcin, symbole de démence au Moyen Âge et contre lequel de nombreux procès en sorcellerie ont été intentés, révèle la folie individuelle de l’homme qui met en péril l’équilibre de tout son environnement. Doit-on exclure ces cochons fous ou plutôt les plaindre ? À travers eux n’est-ce pas l’espèce humaine qui est reflétée ? La question demeure…

 

QIAN Zhi Peng - Portraits d’arbres

Comme dans la peinture chinoise, portraits d’hiver et portraits d’été des arbres du bocage ponctuent un parcours humble et respectueux de ses sujets. Rendre hommage à la nature. S'alignent des arbres façonnés, telles des sculptures vivantes.  


2018 - dispositifs paysages

Depuis 2017, l'Ecomusée du Véron et l’École supérieure d'art et de design sont engagés dans un projet artistique innovant. Des étudiants en art dans le cadre du laboratoire d'écritures confrontent leurs questionnements à des contextualisations professionnalisantes sur le site de l'écomusée. L'expérience est partagée avec des étudiants de l'école Estein, le public, des groupes scolaires, sous formes de rencontres, d'éditions, d'expositions, ponctuellement pendant la durée des résidences. Cette année les étudiants de l'école des beaux arts de Tours proposeront au travers de leur création une réflexion sur le rapport de l'homme avec le paysage. Les projets retenus sont les suivants :


JOSSELIN DAVID Nature morte. Nature morte est un protocole de mise en quarantaine, spécifiquement réalisé pour le lieu et visant une nouvelle approche des maladies et de leur expansion. L'idée ici est de créer une oeuvre métaphorique du SIDA en se concentrant sur la maladie du Frêne, la Chalarose. La proposition, projection de l'action humaine face aux maladies et aux différents tabous imposés par la société, expérimente le corps dans l’espace.

 

LIU YANTONG Sans titre. Représenter la relation entre l'homme et la nature à travers le rapprochement de sphères autour d'un arbre. Nous devons veiller sur la nature, la protéger, en être tous des gardiens. En Chine, on dit souvent : " Après des périodes d'unité, le monde est amené à se diviser, après des périodes de divisions, il retourne vers plus d'unité. Ainsi va le monde ".

 

ANTOINE ORDONAUD La Sorcellerie dans le bocage. Dans une volonté de pérenniser les sciences hermétiques du Val de Véron, l'exposition évoque les talismans paysans d'antan, paquets remplis de plantes du bocage qui, placés dans les tiroirs, servaient à protéger du mauvais sort.


« Le long du parcours, l’art nous questionne dans son rapport au vivant et propose une réflexion sur le paysage, l’eau, la nature et l’homme »

2017 - Naturaplastik

Trois étudiantes de l'École Supérieure des beaux-arts de Tours, Tess Grzes, Alice Guiraud-Milandre et Mélanie Mons, en résidence à l'écomusée, ont mis en place des structures éphémères.

Ces installations reprennent des formes organiques directement inspirées de la nature. Leur matière plastique est aux antipodes de l'environnent dans lequel elles se trouvent, bien que leurs formes se fondent dans le paysage. Il y a alors un double jeu : l'homme imitant la nature par le biais de matériaux industriels et l'intégration de ces derniers dans un milieu naturel.

Ces matériaux artificiels translucides (plastique, paraffine, colle) permettent en effet la création d'une narration entre le lieu et l'objet créé. Ces installations resteront pour une durée limitée ; évoluant dans le temps sans altérer l’environnement. Le principe est de mettre en lumière un contraste entre le bocage, qui est un lieu classé Natura 2000, et la centrale nucléaire, symbole industriel présent dans le paysage de Savigny-en-Véron.


ESADTALM - Laboratoire d'écritures

Antoine Parlebas, langage écrit - Bruno Saulay, langage numérique

 

Le Laboratoire d'écritures est un lieu de recherche disposant de ressources informatiques et analogiques dédiées à l'image fixe et animée, au son, à leur relation à l'écriture. Le lieu et son matériel sont disponibles en permanence aux étudiants ayant des projets développés au sein du Laboratoire. L'accès est réglementé par une liste établie par les enseignants concernés.

Plateforme pédagogique depuis 2003

http://www.silo2.org

Instagram

https://www.instagram.com/laboratoiredecritures


 

École Supérieure d'Art et de Design, Tours

40, rue du Docteur Chaumier

37000 TOURS

+33 (0)2 46 67 39 65

 

École Supérieure d'Art et de Design, Angers

Hôtel d’Ollone

72, rue Bressigny

49100 ANGERS

+33 (0)2 72 79 86 90

 

École Supérieure d'Art et de Design, Le Mans

28, avenue

Rostov-sur-le-Don

72000 LE MANS

+33 (0)2 72 16 48 78